Communiqué de presse du 4 décembre 2000

A Paris les 2/3/4 décembre 2000 se sont réunis en « Assemblée européenne » près de 150 représentant(e)s et représentants des associations de lutte contre le chômage d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, du Danemark, d'Espagne, de France, de Grande-Bretagne, de Grèce, de Hollande, d'Italie, de Norvège, de Suède, de Suisse. A l'issue de leurs travaux, ils font la déclaration suivante.

« L'assemblée européenne des chômeuses, chômeurs et précaires en lutte » demande aux chefs d'Etats et de gouvernement de pas intégrer la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne dans le traité tant que, entre autres, les droits sociaux ne seront pas garantis dans cette Charte et plus particulièrement le droit au travail, le droit aux allocations de chômage, le droit au revenu minimum, le droit à retraite, le droit au logement, l'égalité de traitement pour les femmes.

Sans ces droits, la Charte de l'Union européenne représente un danger de régression sociale et donne la perspective d'une Union européenne élargie qui remet en cause nos acquis sociaux gagnés par la lutte depuis des décennies. C'est un vol. Oui, il nous faut affirmer nos droits, tous nos droits et une juste répartition des richesses avant l'élargissement pour tous les habitants des 15 pays et pour ceux des douze autres pays qui souhaitent entrer dans l'Union européenne.

« L'assemblée européenne des chômeuses, chômeurs et précaires en lutte » demande à être intégrée au dialogue qui doit être réengagé sur la Charte.

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