20 Millions de chômeurs, 60 millions de pauvres, précarisation du travail, accroissement des inégalités, dumping social, fiscal et salarial, remise en cause du droit des femmes à l'emploi, remise en cause des systèmes de protection sociale, expulsion des immigrés, tel est bien le bilan de deux décennies de politique libérale à l'échelle européenne.
Le rejet de cette situation a contribué au changement de majorité politique dans la plupart des pays européens et tout récemment en Allemagne. Mais, sans mobilisation sociale, nous savons que rien ne changera vraiment. Il est donc urgent que le mouvement syndical retrouve sa place et mobilise à l'échelle de toute l'Europe.
- Pour des emplois, pour une autre répartition des richesses et des revenus qui en finissent avec la misère, la précarité et les inégalités.
- Pour empêcher les suppressions d'emplois, les délocalisations, les fermetures d'entreprises, les privatisations, le démantèlement des services publics.
- Pour une réduction radicale du temps de travail, partout en Europe, sans perte de salaire, sans flexibilité, sans heures supplémentaires, avec embauches correspondantes.
- Pour renforcer la protection sociale pour toutes et tous (soins, indemnisation du chômage, retraites).
- Pour imposer une autre politique qui mette fin aux attaques néolibérales, qui réponde aux besoins sociaux et garantisse les droits du travail et les libertés syndicales.
- Pour un égal accès aux droits pour toutes et tous et pour la suppression des discriminations faites aux femmes, aux jeunes et aux immigrés.
Cologne le 23/24 1999
